Le 1er mai est le jour de l’année le plus important pour les révolutionnaires, dont la commémoration a été décidée par la IIe internationale pour continuer la lutte des héros de Chicago de 1886, qui ont payé le prix du sang pour leur revendication de la journée de 8 heures. De même, en France, cette date est celle du massacre de Fourmies en 1891, ou pareillement, les revendications portaient sur la durée de la journée de travail et la répression fut sanglante avec 9 camarades donnant leur vie et plusieurs dizaines de blessés. En hommage au mouvement ouvrier et pour porter toujours plus haut le drapeau rouge de la Révolution, des actions combatives et révolutionnaires ont fleuri partout en France.
Paris
A Paris, la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire (LJR), les Jeunes Révolutionnaires (JR), les activistes de La Cause du Peuple (CDP), les camarades de Partizan (réseau de soutien aux révolutionnaires turcs), ainsi que les étudiants de la Fédération Syndicale Etudiante (FSE) et du SELA (Syndicat étudiants lycéens apprentis) d’Ile-de-France ont pris part à un cortège rouge, combatif et anti-impérialiste.
Lyon
A Lyon, les activistes de la LJR ont pris part à un cortège de tête combatif, anti impérialiste et antisioniste aux côtés du collectif de la Fosse aux Lyons et de militants antifascistes et autonomes. Des actions de soutien aux camarades brésiliens de la Ligue des Paysans Pauvres (LCP) ont été réalisées sur le parcours.
Saint-Etienne
A Saint-Etienne, les activistes de la LJR ont participé à un cortège jeune en commun avec le syndicat OSE-CGT (Organisation de Solidarité Étudiante – CGT). Un soutien clair à la Palestine était visible lors de la manifestation et une grande banderole a été déployée conjointement sur la Bourse du Travail, sous les applaudissements des manifestants.
Raphael Glucksmann, candidat opportuniste social-démocrate, ancien conseiller du régime Géorgien pourri entre 2005 et 2012 et fils du renégat de la Gauche Prolétarienne André Glucksmann, a été chassé de la manifestation par les manifestants.
Grenoble
Du côté du Grenoble, les activistes de la LJR ont participé au cortège de soutien à la Palestine, portant des mots d’ordre combatifs. Des graffitis appelant à rejoindre la jeunesse qui lutte et rappelant l’objectif du 1er mai ont été réalisés sur le parcours.
Toulouse
A Toulouse, la LJR a participé au cortège révolutionnaire, anti-impérialiste et combatif de la CGT, qui a su repousser les assauts policiers.
Un cortège anti-fasciste et anti-impérialiste était aussi organisé par le Collectif Palestine Vaincra, le Comité de Soutien à la Palestine et l’Action Antifasciste.
Après la manifestation, une fête populaire était organisée à l’Union Locale CGT du Mirail et le Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité du Mirail (CPES) qui organise les habitants du Mirail pour lutter contre les bailleurs sociaux, ainsi que le Comité de Soutien à la Palestine de Toulouse. Occasion de renforcer les liens entre lutte pour les salaires, lutte pour les conditions de vie et lutte anti-impérialiste, car au fond c’est la même chose. Une vidéo a été réalisée en soutien à Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l’UD CGT du Nord, condamné par l’État pour avoir soutenu la Palestine.
Strasbourg
A Strasbourg, la LJR, Partizan et la FSE ont participé à un cortège rouge et anti-impérialiste. A la frontière franco-allemande, au contact des syndicats pro-sionistes, les révolutionnaires ont scandé des slogans pro-palestiniens.
Un cortège anti-Jeux Olympiques a également pris place dans la manifestation.
Limoges
A Limoges, les JR et la FSE ont pris part au cortège du Comité Palestine.
Lille
A Lille, la CDP, la FSE, le Comité Palestine ainsi que les grévistes d’Emmaus et le Comité Sans Papiers ont défilé ensemble dans un cortège anti-impérialiste.
Rennes
A Rennes, les JR, la CDP ainsi que l’Action Révolutionnaire Anti Raciste et Horizon Palestine ont défilé ensemble dans un cortège anti-impérialiste, solidaire de la résistance Palestinienne mais aussi Kanak. La manifestation fut combative.
Nantes
Les activistes de Nantes ont défilé avec une banderole appelant à l’unité des travailleurs contre l’impérialisme. La manifestation a aussi été rejointe par des agriculteurs en colère. Les vitrines des géants capitalistes ont été ciblées.
Amiens
A Amiens, les étudiants de la FSE ont manifesté aux côtés de la CGT.
Bordeaux
A Bordeaux, un cortège Palestine était présent au sein de la manifestation, organisé par le Comité Action Palestine. Les étudiants de Sciences Po étaient également mobilisés dans ce cortège, dans le cadre de la mobilisation internationale contre le génocide à Gaza.
Montpellier
A Montpellier, le 1er mai fut une journée sous le signe de l’anti-impérialisme et l’internationalisme, en soutien à la Palestine et à Kanaky. Des jeunes de tout l’Hérault sont également venus manifester à Montpellier contre la militarisation de la jeunesse.
Marseille
A Marseille aussi la Palestine et Georges Abdallah furent au 1er plan. Egalement un cortège composé de femmes grévistes de la blanchisserie Pamar était au 1er plan, elles dénoncent des cadences infernales, des menaces de morts et des conditions de travail inacceptables. Les femmes sont la moitié du ciel !
Caen
A Caen, la CGT SELA a défilé avec le Cortège Palestine.
Nancy
A Nancy la FSE et Partizan ont défilé dans un cortège anti-impérialiste en solidarité avec la résistance à Gaza et les communistes de Turquie. Une librairie d’extrême-droite a été attaquée par les manifestants.
Tours
A Tours, les activistes de la FSE ont participé avec détermination à la manifestation.
Kanaky
Enfin pour finir, en Kanaky, les indépendantistes ont défilé, en plus des revendications salariales et de conditions de travail, aussi contre la réforme électorale qui sert à la France pour empêcher tout vote pro-indépendance. Les kanaks sont souvent deux à trois fois plus pauvres que les Zoreilles (colons blancs) venus coloniser l’île et servent de main d’œuvre pas chère dans les exploitations minières elles gérées par les colons français.
Globalement, ce 1er mai en France est dans la continuité de celui de 2023, pendant la Bataille des retraites, c’est-à-dire un 1er mai de rupture avec le vieil ordre. Il faut prendre en compte que ce 1er mai n’a pas eu lieu lors d’un mouvement social, et pourtant beaucoup de cortèges ont débordé de combativité. Le marqueur de cette année était la lutte anti-impérialiste, revendiquée dans beaucoup de manifestations, que ce soit en soutien à la Palestine ou contre l’impérialisme français.