AccueilLutte des classesLa devanture du domicile d’une députée de la majorité présidentielle vandalisée

La devanture du domicile d’une députée de la majorité présidentielle vandalisée

En ce début de semaine, et alors que la réforme des retraites a été promulguée de force il y a quelques jours, les réactions populaires ne se sont pas fait attendre, et montrent que le peuple reste opposé et mobilisé contre cette infâme réforme. Dans toute la France et notamment à Lyon, des manifestations spontanés ont éclaté, virant à l’émeute et à la confrontation contre les forces de l’« ordre », chiens de la bourgeoisie. De nombreux symboles du capitalisme ont été pris pour cible, et un commissariat a vu sa devanture être incendiée.

Le gouvernement pensait que la promulgation de la loi allait stopper la juste contestation populaire, mais il n’en fut rien, tout au contraire. Le prolétariat de France, historiquement un des plus combatifs d’Europe, a une fois de plus répondu présent, et continue la lutte. A l’approche de ce Premier mai, qui sera nécessairement historique, il nous revient d’accentuer nos actions, d’augmenter notre combativité, et de ne rien lâcher jusqu’au retrait total.

Nous avons dans ce contexte reçu par mail des photos d’une action réalisée sur la façade de l’immeuble ou réside la députée Anne Brugnera, députée « Renaissance », couramment appelée « La République En Marche », de la 4ème circonscription du Rhône. L’entrée du bâtiment été recouverte de graffitis. Cet immeuble se trouve selon le site https://www.nosdeputes.fr/anne-brugnera, au 32 rue Baraban, dans le 3ème arrondissement de Lyon. Nous avons décidé de publier les photographies.

Sur les graffitis, portant le symbole du marteau et de la faucille, il est possible de lire « A bas la réforme des retraites ! » ou encore « Député LREM = ennemis du peuple ! ».

Les photographies étaient accompagnées du message suivant :

« Le message est clair, et les ennemis désignés. Aujourd’hui les tags, demain… On reprendra tout et encore plus !

La victoire est encore possible, mais il nous incombe de nous mettre à la hauteur de l’époque, d’agir hors des cadres habituels et imposés, de reprendre l’initiative, de frapper fort, jusqu’à la victoire.« 

 

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