Les activistes de la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire ont mis en place une campagne populaire et solidaire à l’occasion des fêtes de fin d’année, notamment dans les villes de Saint-Étienne, Grenoble et Champigny-sur-Marne. A Lyon, c’est sous l’impulsion du Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité (CPES) du quartier des États-Unis qu’a eu lieu cette campagne.
Les fêtes de fin d’année approchent en effet rapidement. Il s’agit pour les familles de se retrouver et de profiter d’un repos bien mérité et d’un moment partagé dans les festivités. Pour autant pour nombre de familles prolétaires c’est également un moment d’angoisse devant les charges à payer : entre les prix du gaz et de l’électricité qui ne cessent d’augmenter, le prix de la vie qui suit la même trajectoire, les prolétaires se retrouvent de fait souvent dans une situation inconfortable où offrir un cadeau à leurs enfants rime avec sacrifice. Ainsi, pour répondre à ce problème, la Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire a organisé une vaste campagne comprenant collecte et distribution de jouets pour les familles les plus précaires. Il est inadmissible que dans un pays riche comme la France des enfants n’aient pas de Noël digne.
A l’inverse des primes de Noël (ou encore du 13e mois) qui ne visent qu’à acheter la paix sociale en ne laissant que quelques miettes aux masses pour leur faire oublier leur condition le temps d’une semaine, les activistes de la Ligue ont fermement mis en avant la politique dans leur campagne de récolte et de distribution de cadeaux. En effet, rien n’a été acheté, tous les cadeaux distribués l’ont été suite a des récoltes devant des magasins ou lors des sessions de porte à porte effectué au sein de leurs quartiers. L’objectif était donc d’impliquer les habitantes et habitants dans la campagne, et non pas d’être un simple « pansement » aux inégalités du système capitaliste. Selon un militant de la LJR « l’idée est de montrer qu’en nous organisant nous pouvons régler nos problèmes et reconstruire une solidarité de classe ».
Un activiste du Comité Populaire d’Entraide et de Solidarité du quartier des États-Unis à Lyon a rappelé ainsi le côté politique de la campagne « Nous ne sommes pas une association ou une amicale de quartier. Ce que nous voulons mettre en avant c’est que cet évènement a été rendu possible grâce à l’action collective de tous les habitants et habitantes qui ont participé à ce projet. Nous n’avons pas besoin d’attendre l’aide de l’État pour nous en sortir mais nous pouvons nous battre tous et toutes ensembles pour changer nos conditions de vie ». Cette affirmation a été particulièrement bien reçue par les familles présentes à l’évènement.
A Lyon, dans le quartier des États-Unis, l’événement organisé le samedi 18 décembre à rassemblé au total une quarantaine de personne et c’est plus de 60 jouets qui ont été distribués. Les Daltons (vous pouvez trouver une interview de ce collectif ici) étaient également présents et ont effectué une distribution de papillotes aux jeunes du quartier. Cette action a permis de renforcer l’implantation du CPES et de nombreuses discussions intéressantes quant au développement du comité ont eu lieu avec les mères du quartier.
A Saint-Étienne le goûter populaire organisé le 15 décembre dans le quartier de Solaure s’est déroulé dans une très bonne ambiance avec une trentaine de personnes présentes et encore une fois beaucoup de mères de familles. Les échanges sur place ont principalement ciblé les problèmes concrets du quartier, permettant ainsi de continuer à créer des liens et poser les bases d’un futur Comité Populaire d’ Entraide et de Solidarité.
A Champigny-sur-Marne, les activistes de la Ligue ont tenu leur permanence le 17 décembre dans un café du quartier, créant ainsi des bons liens avec les commerçants locaux et accentuant leur implantation dans le quartier. Cinquante cadeaux furent distribués à une trentaine de personnes.
A Grenoble, les activistes de la Ligue ont posé une table le samedi 18 décembre sur la place du marché du quartier de la Villeneuve. Ce fut l’occasion de discuter avec une trentaine de personnes des problèmes du quartier, de distribuer une centaine de cadeaux et de reforcer encore l’implantation de la LJR au sein des masses grâce au travail régulier mené depuis maintenant plusieurs mois.
La Rédaction de Nouvelle Époque tient à remercier l’ensemble des membres du CPES et de la LJR qui ont profité de l’occasion pour distribuer et vendre des dizaines d’exemplaires de notre journal.
Nous profitons également de cet article pour vous inciter à vous abonner et à nous lire/diffuser en ces périodes de fêtes et de préparation de la campagne pour un boycott actif des élections présidentielles de 2022 à l’occasion desquelles nombre de débats politiques vont avoir lieu !
La rédaction de Nouvelle Epoque s’associe aux activistes de la LJR et du CPES pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d’années à tous.