Notre rédaction a reçu des photographies d’une action menée dans les quartiers prolétaires de Saint-Etienne pour commémorer le Jour de l’Héroïsme, qui est célébré le 18 juin de chaque année.
Une banderole a été accrochée en face du parking d’un hypermarché, où on peut lire notamment “La mort n’éblouit pas les yeux des partisans ! Vive le Jour de l’héroïsme ! », accompagné du marteau et de la faucille.
Le Jour de l’héroïsme a été décrété par le Parti Communiste du Pérou (PCP) après le sacrifice de 200 militants révolutionnaires dans les prisons péruviennes, le 18 juin 1986. Depuis, c’est un jour d’une grande importance pour les révolutionnaires du monde entier, qui est célébré depuis les plus impénétrables contrées d’Amazonie jusqu’en Inde. Le 18 juin connaît un retentissement particulier cette année : en effet, le 18 juin 2022 marque le premier Jour de l’héroïsme depuis la mort du Président Gonzalo, chef du PCP et dirigeant de la révolution péruvienne ; c’est la raison pour laquelle les affiches mettent en avant son rôle prépondérant de révolutionnaire ayant lutté jusqu’au bout. Le Président Gonzalo a su donner sa vie pour la révolution, comme l’ont fait les 200 militants du PCP en 1986 et des millions d’autres hommes et femmes, dont le sang a coulé pour libérer l’humanité du joug de la société de classes. Le coeur du Jour de l’héroïsme c’est cela : montrer que le moral de notre classe est toujours au plus haut, car le prolétariat est la classe qui transforme le monde et possède l’avenir devant elle – que même devant les pires épreuves, les masses ne renoncent pas et luttent au plus haut degré.
